Équipe Hornets
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2 décembre 2024

La marche trop haute pour les Hornets

La soirée de gala a viré à la leçon pour les filles du CMVB, battues sèchement (0-3) par une impressionnante équipe de Cannes. Un second revers de rang, le premier de la saison à domicile, qui éjecte les Hornets du podium avant d’aller défier le leader Monaco

La fiche

À Castres (Cosec René-Ferran de Lameilhé), Racing Club de Cannes 2 CFC bat Castres Massaguel Volley-Ball 3 à 0 : 16-25 (21’), 17-25 (21’), 22-25 (23’). Spectateurs : 300 environ. Arbitres : MM. Franck Galant et David Bonnet.

L’équipe du CMVB : Laure Salvage, Mayara Lemouzy, Margot Hinderschid, Laura Wierre (cap.), Diane Picard, Emeli Schäffer ; puis Adèle Pélissou, Elisa Palau, Lou Daniel, Léa Lebrun, Emmy Dedet. Entraîneur : Grégory Verscheure, assisté d’Alain Maury et Fabrice Boëm.

 

Les Hornets ne sont plus sur le podium de leur poule B de Nationale 2. En enchaînant deux défaites en une semaine après un début de saison au presque parfait sur les cinq premières journées, les filles du CMVB ont reculé à la 5e place (avec deux matchs en moins) et sont redescendues de leur petit nuage. Si le premier échec au Cannet (3-1) a encore le goût des regrets, celui de samedi soir au Cosec René-Ferran face aux pensionnaires du prestigieux centre de formation de Cannes (0-3) a ressemblé à une vraie leçon.

En à peine plus d’une heure de jeu (65 minutes exactement), les partenaires de Laura Wierre ont essuyé leur premier revers de la saison à domicile. Elles ont surtout pu mesurer l’écart qui les sépare encore des cadors de la division. « Ce match nous montre le niveau tant mental que dans le fond de jeu que l’on doit atteindre si on veut prétendre à quelque chose cette saison », résume le coach Grégory Verscheure. Samedi soir, la marche était trop haute pour des Hornets qui n’ont cependant rien lâché.

Sous le « feu » des services

Avec une équipe diminuée par les absences de leur gâchette Luawé Tangopi (blessée à une cheville) et de la solaire Andrea Redondo-Ruiz (toujours convalescente après son opération d’un doigt), les CMVBistes ne pouvaient pas compter sur toutes leurs armes. Elles ont dû faire contre mauvaise fortune bon cœur. Mais leur courage n’a pas suffi. Elles ont très vite dû se rendre à l’évidence : les Cannoises étaient supérieures dans tous les domaines. La rencontre a même parfois viré à la démonstration.

« Face à une équipe qui a servi le feu tout le match, on a eu du mal à régler notre réception en début de rencontre, ce qui ne nous a pas permis d’être efficace à l’attaque, retient le coach castrais. On n’a pas saisi les quelques occasions qu’on a eues pour rivaliser dans le jeu car on a fait trop d’erreurs. Dans l’incapacité de museler au bloc leurs deux réceptionneuses-attaquantes, on a vu les ballons tomber les uns après les autres. » En 21 petites minutes chacun, les deux premiers sets ont ainsi été expéditifs (16-25, 17-25).

Yan Fang a pris un temps mort

Entrées en résistance dans le second set (8-4, 17-18), les filles du CMVB ont affiché leur meilleur visage dans la troisième manche, boostées par une attaque de leur passeuse Laure Salvage ! Portées par leurs franco-brésiliennes Mayara Lemouzy et Emeli Schäffer, elles ont ainsi engagé un véritable bras de fer avec les Cannoises. Courant après le score, mais jamais larguées (10-11, 17-18), elles n’ont toujours pas abdiqué quand leurs adversaires croyaient avoir fait une nouvelle fois le grand écart dans le money-time (17-22).

Les Hornets recollaient encore au score (21-22) grâce à une Emeli Schäffer en feu au contre et en attaque. Au point de pousser l’emblématique coach cannois Yan Fang à prendre son premier temps mort de la soirée : une petite victoire ! Mais un service raté au plus mauvais moment précipitait la chute des filles du CMVB. « Malgré une belle réaction au troisième set grâce à de jolis blocs d’Emeli (Schäffer) et un jeu bien en place, on finit par céder. »

Grégory Verscheure et son staff pourront malgré tout s’appuyer sur ce match pour tenter de bousculer le leader et champion de France en titre invaincu Monaco, dès samedi (18 heures), sur le Rocher.