Équipe Hornets
Retour
6 mai 2024

Le grand huit pour les Hornets

Au bout du suspense et de près de deux heures et demi d’un intense bras de fer, les filles du CMVB ont bouclé leur saison à la 6e place par une huitième victoire (3-2) à Lattes. Un autre match a débuté en coulisses pour permettre à cette équipe de viser encore plus haut

La fiche

À Lattes (salle Brigitte Geiler), Castres Massaguel Volley-Ball bat Lattes Asptt Montpellier VAC 3 à 2 : 21-25, 25-23, 22-25, 25-23, 12-15. Spectateurs : 100 environ. Arbitres : M. Sébastien Bouacheria et Mme Joëlle Bertrand.

L’équipe du CMVB : Emeli Schäffer, Laure Salvage, Samantha Merloz, Léa Lebrun, Andrea Redondo Ruiz, Laura Wierre (cap.) ; puis Luna Pascalin, Naomie Saliadarre, Élisa Palau. Entraîneur : Yamandu Peralta, assisté d’Alain Maury et Fabrice Boëm.

 

Quand la saison ressemble à des montagnes russes, comment ne pas la terminer par un grand huit ? Alternant le bon et le moins bon, les phases d’euphorie et les passages à vide, les grandes joies et les grosses désillusions, les Hornets ont vécu un dernier match à l’image de leur saison : sur courant alternatif. Face à une très jeune et très accrocheuse équipe de Lattes Asptt Montpellier, bien que déjà reléguée en N3, les partenaires de Laura Wierre ont dû s’employer pour finir en beauté sur une huitième victoire.

À l’heure du bilan, on retiendra que c’est trois succès de mieux que la saison passée où les filles du CMVB avaient dû batailler jusqu’à la toute dernière journée à Béziers pour valider leur maintien. Avec cette 6e place au plus haut niveau amateur, les protégées du trio Peralta-Maury-Boëm ont atteint un classement historique pour une équipe féminine dans le sud du Tarn. Mais il y avait sûrement mieux à faire avec un peu plus d’assiduité aux entraînements et un peu plus de constance. À méditer pour la suite…

Encore des trous d’air

Avec une équipe quasi au complet, les Hornets ne devaient faire qu’une bouchée sur le papier d’une formation héraultaise qui avait choisi d’aligner ses M18 pour privilégier la Coupe de France M21. Le match piège par excellence pour les protégées du président Stéphane Cabrol qui n’ont pas su se rendre la tâche facile. Le premier set leur promettait pourtant un après-midi tranquille. Après une mise en route poussive (10-6), les filles du CMVB ont aligné un 1-11 pour faire un écart plus que confortable (11-17).

Malgré un relâchement au moment de conclure (21-23), les Hornets avaient pris leur envol (21-25). La suite a été beaucoup moins brillante. Incapables de conclure des échanges interminables face à des Héraultaises solides en défense, les partenaires de Laura Wierre ne devaient qu’aux fautes directes de leurs adversaires, notamment aux services, de coller au score. Menées de 4 points (20-16), elles recollaient encore (23-23), mais finissaient par lâcher le set sur deux attaques hors du terrain (25-23).

La fin d’un cycle

Le troisième set était plus solide de la part des Hornets qui faisaient rapidement le break (5-10). Malgré du déchet au service, les CMVBistes géraient cet avantage jusqu’au bout (22-25). Pas suffisant pour faire lâcher les Héraultaises qui profitaient d’un nouveau trou d’air de leurs visiteuses dans la quatrième manche (9-6). Les filles du CMVB parvenaient malgré tout à renverser la vapeur (18-21), mais elles s’écroulaient en encaissant un cinglant 7-2 dans une fin de set qui était un résumé de leur saison (25-23).

Il fallait donc un tie-break pour départager deux équipes qui n’avaient plus rien à jouer sur cette dernière journée. Le bras de fer n’en était que plus beau (6-6). À l’expérience, et malgré encore quatre services manqués, les Hornets s’offraient donc un dernier petit bonheur (12-15). L’épilogue d’une saison dont elles devront tirer les leçons pour grandir et revenir plus fortes.

La fin d’un cycle aussi pour un groupe né il y a deux ans avec un titre de vice-champion de France en Nationale 3 et qui doit désormais franchir un cap à l’étage supérieur. Les dirigeants s’activent en coulisses depuis plusieurs semaines déjà pour lui en donner les moyens.