Le week-end parfait pour les Hornets

La fiche

À L’Union (salle C300), Castres Massaguel Volley-Ball bat Association Sportive de L’Union 3 à 0 : 25-12 (22’), 27-25 (32’), 25-13 (22’). Spectateurs : 100 environ. Arbitres : MM. Maxime Niel et Daniel Vo Quang Tuyen.

L’équipe du CMVB : Luawé Tangopi, Elisa Palau, Laure Salvage (cap.), Andrea Redondo-Ruiz, Margot Hinderschid, Mayara Lemouzy ; puis Adèle Pélissou, Lou Daniel, Léa Lebrun, Diane Picard, Laura Wierre, Emmy Dedet. Entraîneur : Grégory Verscheure, assisté de Fabrice Boëm.

C’est bien connu : un derby, c’est comme une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne. Depuis qu’elles ont validé l’accession historique en Nationale 2 dans cette même salle C300 en 2022, les Hornets n’ont jamais perdu contre leurs voisines de L’Union. La victoire de ce samedi après-midi, en match en retard de la 16e journée, a certainement été la plus expéditive. Face à des banlieusardes toulousaines qui jouent leur survie en N2, les filles du CMVB ont éteint la lanterne rouge (3-0) en moins d’une heure et demie.

« On a produit un match complet !, se réjouit le coach Grégory Verscheure. On a mis en place notre jeu en respectant les consignes à la lettre. » Sérieuses et appliquées, les Hornets sont de suite rentrées dans ce match, piquant fort pour ne laisser que des miettes à un adversaire pourtant pas résigné à l’image de sa résistance dans le second set. Mais même privées de leur capitaine Laura Wierre et de Diane Picard, toujours convalescentes, les filles du CMVB ont déroulé leur jeu avec une belle détermination.

« Sérénité et implication »

Une semaine après avoir tenu tête au leader invaincu Monaco dans leur ruche du Cosec de Lameilhé, les Hornets faisaient le grand écart en se rendant chez la lanterne rouge de la poule. Le risque était de croire que ce match serait facile. Un derby n’est jamais une partie de plaisir. La force des partenaires de Laure Salavage a été de se rendre la rencontre facile. « Au-delà de l’aspect "technico-tactique", c’est la sérénité et l’implication que les joueuses ont eu du début à la fin du match que je veux retenir. »

Le message de Grégory Verscheure est visiblement bien passé. Un premier set expéditif (12-25), malgré 4 fautes directes au service, a donné le ton. Le deuxième set, durant lequel les filles du CMVB ont compté jusqu’à 4 points de retard (19-14), a confirmé que cette équipe a non seulement du talent, mais aussi du caractère. Cela lui a permis de retourner la situation en recollant d’abord au score (20-20), puis en sauvant une balle de set (25-24) avant de conclure avec deux services gagnants de Lou Daniel (25-27). Renversant.

Les M18 en finales !

Sur la lancée, le troisième set n’a été qu’une simple formalité, avec une série au service d’Andrea Redondo-Ruiz et les piques de Luawé Tangopi – brillante face à ses anciennes partenaires – enfilant les points comme des perles. Une prestation qui a permis à Léa Lebrun de participer à la fête et à Elisa Palau de terminer le travail (13-25). « J’ai trouvé que l’équipe dégageait et assumait cette supériorité, ce qui confirme que la prestation contre Monaco n’était pas un hasard ! C’est de très bon augure pour la suite et fin de saison. »

Grégory Verscheure est un coach heureux. D’autant plus qu’il a filé au coup de sifflet final avec Adèle Pélissou et Emmy Dedet pour rejoindre l’équipe M18 du CMVB qui disputait ce dimanche le 7^e tour du Challenge de France à Sainte-Maxime. « Après une entame mitigée où on prend heureusement un set contre les locales, les filles ont montré tout leur potentiel pour gagner le second match contre l’Association VB du Val d’Yerres et obtenir la qualification pour les phases finales. » Ce sera du 9 au 11 mai à Saint-Amand-les-Eaux (Nord).

« Quelque chose de beau s’est passé sur les terrains pour le CMVB ! », se félicite Grégory Verscheure après un week-end parfait avec les Hornets et les "Baby" Hornets. « Et le coach est super fier de ses deux équipes. »