Les « Barjots » du CMVB ramènent la Coupe à la maison
Ils l’ont fait ! Après avoir échoué en demi-finale la saison passée, les partenaires de Grégory Verscheure ont pris une éclatante revanche face à Cagnes-sur-Mer, ce dimanche à Laval, pour décrocher la Coupe de France Masters des plus de 40 ans. Les filles ont été moins à la fête en plus de 35 ans
Ne les appelez plus les « Papys » du CMVB ! Les partenaires de Grégory Verscheure se sont offert une seconde jeunesse en décrochant la Coupe de France Masters des plus de 40 ans, ce dimanche au gymnase Alain-Gerbault de Laval (Mayenne). Une première historique pour le Castres Massaguel Volley-Ball qui n’avait plus été sacré sur le plan national depuis le titre de champion de France de Nationale 2 masculine en 2012. Grégory Verscheure et Olivier Merlhe étaient déjà de la partie. Après le fabuleux parcours des Hornets vice-championnes de France de N3 féminine la saison passée, voilà une coupe de plus qui va rejoindre la vitrine à trophées du CMVB.
« Il a fallu aller se la chercher ! », exultait Grégory Verscheure, la voix cassée sur le chemin du retour après « une petite bière vite fait ». Après avoir échoué la saison dernière en demi-finale, les « Barjots » du CMVB ont pris une éclatante revanche face au champion en titre, Cagnes-sur-Mer, en finale pour ramener la Coupe à la maison. Un premier titre pour les anciennes gloires du CVBC dans les années 90 comme Christophe Ricard, Francis Fernandez ou Laurent Chanut. « Ils n’avaient encore jamais rien gagné, ils avaient toujours perdu en finale », chambre Grégory Verscheure. Cette « anomalie » est désormais réparée. Et de très belle manière !
Une finale avant l’heure
Pour aller décrocher la Coupe de France Masters, les CMVbistes ont dû boucler un véritable parcours du combattant avec cinq matchs en deux sets gagnants de 25 points à remporter en un peu plus de 24 heures à peine. Samedi matin, pour leur entrée en lice, ils ont d’abord eu droit à une mise en jambes « pas compliquée » face à Elbeuf (2-0). Le niveau est ensuite montée d’une cran face à Saintes. « Ça jouait un peu mieux, ça a été un bon match, mais on n’a pas été inquiétés (2-0) », précise Grégory Verscheure. De quoi monter en puissance avant le quart de finale de l’après-midi face à Amiens qui ressemblait à une finale avant l’heure entre les deux seuls invaincus.
Le premier de la phase de qualification (Amiens n’avait pas perdu le moindre set durant la saison) face au deuxième, le choc a tenu toutes ses promesses. « Ça a été un très gros match contre des mecs qui jouent tous encore en Nationale 3 », prévient Grégory Verscheure. Le CMVB remporte le premier set 25-21, perd le second 23-25 et survole le tie-break 15-9. Le plus dur était fait. « On a fait tourner l’équipe ensuite en demi-finale contre Le Pontet (2-0) qu’on avait déjà explosé à Massaguel en phase régulière. » Grégory Verscheure et Olivier Merlhe ont ainsi pu se reposer avant la finale, mais surtout la soirée créole qu’ils ont prolongée jusque tard dans la nuit !
Cela ne les a pas empêchés d’être au rendez-vous pour la finale dimanche après-midi face à Cagnes-sur-Mer. Avec Laurent Chanut et Stéphane Patte, ils ont fini le travail (25-21, 25-23) pour le plus grand bonheur de leurs potes Christophe Ricard, Frédéric Garrigues et Francis Fernandez. Même si elles ont terminé à la 16e place de leur côté sans gagner le moindre match, les filles engagées en plus de 35 ans ont aussi participé à la fête et donné de la voix. « On ramène une belle coupe », résument les CMVbistes avec la fraîcheur de jeunes cadets. Mission accomplie !
L’équipe du CMVB : Laurent Chanut (n°10), Francis Fernandez (n°4), Frédéric Garrigues (n°2), Olivier Merlhe (n°9), Christophe Patte (n°8), Christophe Ricard (n°7) et Grégory Verscheure (n°1).