Les Hornets n’ont pas su conclure

La fiche

À Castres (Cosec René-Ferran de Lameilhé), Sport Athlétique Mérignacais bat Castres Massaguel Volley-Ball 3 à 1 : 15-25, 25-19, 25-27, 26-28. Spectateurs : 200 environ. Arbitres : MM. Frédéric Khellaf et Maxime Niel.

L’équipe du CMVB : Luna Pascalin, Laure Salvage, Samantha Merloz, Naomie Saliadarre, Laura Wierre (cap.), Emeli Schäffer ; puis Lola Idda, Céline Audoui, Léa Lebrun, Lisa Bonnet, Cléa Bourniquel. Entraîneur : Yamandu Peralta, assisté d’Alain Maury et Fabrice Boëm.

Non, le CMVB n’est pas mort. Les Hornets bougent encore. Engluées à la dernière place de la poule B de Nationale 2, les vice-championnes de France de N3 n’ont pas dit leur dernier mot dans la course au maintien. Malgré une nouvelle défaite (1-3), samedi soir dans leur ruche du Cosec de Lameilhé face aux Girondines de Mérignac, les partenaires de Laura Wierre ont montré qu’elles ne lâcheront rien jusqu’au bout. Quatre points les séparant de Béziers (8e) à cinq journées du couperet, tous les espoirs restent permis.

Ce samedi, les Hornets auraient d’ailleurs mérité de ne pas finir la partie bredouilles et d’engranger au moins 1 point qui leur aurait permis de laisser à nouveau la lanterne rouge à Nîmes. En effet, les protégées de Yamandu Peralta ont eu 5 balles de set dans la quatrième manche pour pousser les Mérignacaises au tie-break. Mais les filles du CMVB ont eu le bras qui a tremblé au plus mauvais moment et elles n’ont pas su conclure. Un scénario cruel qui prouve cependant que les Hornets ont des armes pour rivaliser.

Un retard à l’allumage

La soirée avait pourtant très mal commencé pour les partenaires de Laura Wierre. Malgré le retour de vacances de sa compère Emeli Schäffer, les filles du CMVB ont eu du mal à entrer dans ce match où elles ont rapidement été menées (3-7). Le temps mort pris très tôt par Yamandu Peralta n’y a rien changé. Après avoir infligé un nouveau 0-4 aux CMVBistes, les banlieusardes bordelaises ont fait un grand écart rédhibitoire (8-15). Les Hornets avaient beau s’accrocher sur la fin de set, le mal était déjà fait (15-25).

Le début d’une nouvelle soirée cauchemardesque pour les promues ? Pas du tout. Piquées au vif, les Hornets ont réagi dès la seconde manche avec l’entrée en centrale de Céline Audoui. Pas de retard à l’allumage cette fois (8-8), les débats sont équilibrés. Le bras de fer est enfin engagé. Le moment choisi par Emeli Schäffer pour réveiller le Cosec suite à un ace de Laure Salvage. Mérignac demandait son premier temps mort de la soirée (12-8), mais la Brésilienne avait ravivé la flamme chez ses partenaires.

Terrible money-time

Avec une énergie contagieuse qui se propageait dans toute l’équipe, à l’image de ce contre de Samantha Merloz (20-13), les Hornets tenaient leur proie. Le bras de Luna Pascalin enfonçait le clou et le CMVB empochait remettait les compteurs à zéro (25-19). Les filles du CMVB allaient payer cette débauche d’énergie à l’entame du troisième set (3-8). Un 5-1 leur permettait de revenir dans la partie. Mais elles faisaient ensuite l’élastique (8-12, 14-14, 15-19, 21-21), ne parvenant jamais à remporter les longs rallyes.

Grâce au coup d’œil de Laure Salvage et une attaque de Samantha Merloz, les Hornets ont pourtant cru en leur bonne étoile (23-21). Mais elles n’ont pas eu la main ferme au moment de conclure. À l’inverse, les Mérignacaises s’offraient la manche (25-27) avec un froid réalisme sur leur troisième balle de set. Vexées, les filles du CMVB attaquait le quatrième set pied au plancher avec une série de Laure Salvage au service (5-0). Elles maintenaient un écart de six points (10-4, 16-10, 20-14, 23-17) et semblaient sûres de leurs forces.

Mais rattrapées par leurs vieux démons à la réception, les Hornets n’ont pas sur conclure malgré 4 balles de set (24-20). Elles ont même eu une cinquième occasion de pousser les Girondines au tie-break et d’engranger au moins 1 point à 26-25. Mais les Mérignacaises ont eu le dernier mot (26-28). Rageant. Avec le déplacement dimanche (15 heures) à Balma, les Hornets ont encore cinq finales pour sauver leur place au plus haut niveau amateur.