Les Hornets ont su faire bloc au Haillan
Très diminuées, les filles du CMVB ont pu compter sur leur profondeur de banc pour venir à bout du Haillan (3-1), ce samedi, après plus de deux heures de combat. Les protégées de Grégory Verscheure bouclent ainsi la phase aller de N2 sur le podium
La fiche
Au Haillan (salle Bel Air), Castres Massaguel Volley-Ball bat Volley Ball Club Le Haillan 3 à 1 : 24-26, 25-22, 20-25, 23-25. Spectateurs : 150 environ. Arbitres : Léandre Plessis et Allister George.
L’équipe du CMVB : Laure Salvage, Luawé Tangopi, Margot Hinderschid, Mayara Lemouzy (cap.), Diane Picard, Elisa Palau ; puis Adèle Pélissou, Andrea Redondo Ruiz, Léa Lebrun. Entraîneur : Grégory Verscheure, assisté de Fabrice Boëm.
La traditionnelle ronde de la joie d’après victoire avait une saveur particulière samedi soir au Haillan pour les Hornets. Car ce premier rendez-vous de l’année dans la banlieue bordelaise avait tout du match piège. « On est invaincu en 2025, maintenant il faut le rester ! » Le message du coach Grégory Verscheure ne pouvait pas être plus clair après plus de deux heures d’un intense bras de fer. Avec ce septième succès (3-1) en dix journées, les filles du CMVB bouclent ainsi la phase aller de Nationale 2 à la 3e place.
Un classement historique à ce stade de la saison pour les protégées du président Stéphane Cabrol qui jouaient encore le maintien au plus haut niveau amateur la saison passée. Samedi soir, avec une belle détermination, les Hornets ont assumé leur nouveau statut d’outsiders derrière les intouchables Monaco et Cannes 2. Elles ont surtout su ne pas se brûler les ailes malgré un effectif très diminué par la suspension d’Emeli Schäffer, les forfaits de Laura Wierre et Lou Daniel, et la blessure d’entrée de Luawé Tangopi.
Mental à toute épreuve
Avec leur habituelle capitaine Laura Wierre en survêtement sur le banc (contracture à une cuisse) et leur centrale Emeli Schäffer en tribune (cumul de trois avertissements en moins de 365 jours), les Hornets ont dû faire contre mauvaise fortune bon cœur. Le coach Grégory Verscheure a aussi dû revoir ses plans en décalant Mayara Lemouzy à la pointe. Avec un six de départ inédit, les filles du CMVB attaquaient cette rencontre en manque de repères et d’automatismes. Elles ont compensé par un mental à toute épreuve.
Le meilleur exemple est la fin de la première manche où elles ont sauvé deux balles de set. Après avoir compté jusqu’à 3 points d’avance (15-18) avec une série au service de Margot Hinderschid, les Hornets venaient d’encaisser un sévère 6-0 (21-18). Mais le bras de Laure Salvage n’a pas tremblé au service, comme celui de Luawé Tangopi en attaque (avec un câlin au poteau au passage !), ou ceux de Margot Hinderschid qui signait un bloc décisif (24-26). Les filles du CMVB revenaient de très loin.
La force d’un collectif
Le deuxième set débutait par un coup dur pour les Hornets avec la sortie sur blessure de Luawé Tangopi. La séance de physique au retour de la trêve des confiseurs a visiblement laissé des traces... Le Haillan en a profité pour prendre le large (14-8). Les filles du CMVB ont lâché beaucoup d’énergie pour recoller (19-19, 22-22), grâce notamment à Andrea Redondo Ruiz qui avait des fourmis dans les jambes après sa blessure à un doigt. Elles l’ont payé cher dans le money-time (25-22). Le bras de fer était loin d’être terminé.
Déterminées à ne pas lâcher un nouveau point au classement, les partenaires de Mayara Lemouzy entamaient le troisième set tambour-battant (2-9). Les Girondines recollaient (10-11), mais une série au service d’Élisa Palau (10-17) permettait au CMVB de ne pas trembler (20-25). La jeune centrale était encore décisive au service à la fin d’un quatrième set accroché (23-25). Portées par l’expérimentée Diane Picard, les Hornets s’en sortaient très bien avant le choc pour la 3e place le 25 janvier (18 heures) à Cagnes-sur-Mer.